Figurez-vous que le député fantôme Gonnot se préoccupe de la déviation de la RD 1032 et de la lutte contre les inondations dans le noyonnais. Ne soyez pas cruels et ne riez pas !
Ainsi sur son blog, nous pouvons lire : « si rien ne se fait à la rentrée, je prendrais toutes les initiatives nécessaires pour que le Maire de Thourotte et le Conseil général arrêtent de se moquer du monde. »
Qui se moque du monde ? Dans mon journal de circonscription actuellement en cours de distribution, je reviens sur l’historique de ce dossier.
Lorsque j’ai été élu député en 1997, le tronçon entre Compiègne et Ribécourt était en plan et le chantier en friche. M. Gonnot était alors parlementaire.
En 2002, nous inaugurons la nouvelle voie après que j’eus obtenu du gouvernement de gauche les crédits nécessaires.
Cette même année, alors que la droite a repris le pouvoir et que le Conseil général est dirigé par les amis de M. Gonnot, ces derniers obtiennent de l’Etat que la réalisation du second tronçon jusqu’à Noyon soit confiée au département.
En 2004, quand la gauche prend la direction du Conseil général et que je deviens Vice-président chargé des routes, je découvre qu’en deux ans, rien n’a été entrepris. Le dossier est vide.
Nous lançons alors le processus avec un tracé à 2X2 voies. C’est là que la course d’obstacles va commencer, M. Gonnot et ses amis multiplient les procédures et les manœuvres pour bloquer l’avancement du projet.
En 2008, nous obtenons enfin la déclaration d’utilité publique du Préfet. Après de nouvelles embûches, les travaux du premier ouvrage d’art commencent et s’achèvent en octobre 2011. Mais il faut en rester là car l’Etat exige de nouvelles études, en particulier sur la protection des batraciens. J’ai d’ailleurs protesté auprès de Madame Kossusko-Morizet, alors Ministre de l’environnement. J’attends encore l’intervention de M. Gonnot auprès de ses amis au pouvoir.
Je compte bien m’appuyer sur le nouveau gouvernement pour que cessent ces opérations de sabotage volontairement organisées. C’est bien pourquoi il est urgent, dans la foulée, de congédier M. Gonnot.
Quant aux inondations, le député saboteur déclare : « je m’engage, si les communes me le demandent, à aller chercher à Paris, et notamment au ministère de l’environnement, les crédits dont on ne dispose pas ici ». Que ne l’a-t-il fait au cours de ces dernières années ?
Je rappelle que la compétence en revient à l’Entente Oise-Aisne, financé par les Conseils généraux, lesquels doivent faire face aux dépenses consécutives aux transferts de l’Etat, qui se sont multipliés au cours de ces dernières années.
Il y a une urgence à engager une réforme des collectivités territoriales afin que celles-ci puissent pleinement jouer leur rôle au service des populations.
Bref, comme d’habitude et à chaque élection, M. Gonnot promet ce qu’il n’a pas tenu et même ce qu’il a contribué à détruire, comme je l’ai déjà écrit. Confirmation.