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6 juillet 2007 5 06 /07 /juillet /2007 16:28

Le déficit annoncé de 12 milliards d’€ de la sécurité sociale en 2007 aura occupé, cette semaine, abondamment les médias. C’est toujours le signe que des mauvais coups se préparent, sans doute à la rentrée avec le projet de loi de financement de la sécu pour 2008.

Le gouvernement a déjà annoncé un plan d’économie sur les malades de 417 millions d’€, ce qui ne pourrait être qu’un hors d’œuvre en matière de renchérissement du coût de l’accès aux soins pour les assurés.

Une telle dérive de nos comptes sociaux avec un déficit supplémentaire 3,3 milliards d€ par rapport à 2006 est évidemment préoccupante.

Mais faut-il en conclure que la sécu serait désormais un luxe et que le salut ne pourrait venir que de la diminution des dépenses et donc de la mise en cause de notre système de solidarité nationale ?

 

Je m’obstine à penser que nos dépenses continueront de croître parce que les progrès médicaux ont un coût et que l’espérance de vie s’allonge, ce dont nul ne se plaindra. La solution réside donc dans l’accroissement des recettes.

Deux chiffres seulement : en un an, les exonérations de cotisations sociales, en faveur des entreprises, se sont élevées à 25 milliards d’€. Et la Cour des comptes a jugé que sur cette somme, 17 milliards d’€ n’avaient aucun effet bénéfique sur l’emploi (le déficit de la sécu est de 12 milliards d’€).

Le gouvernement s’apprête, en outre, à faire adopter par l’Assemblée nationale, la semaine prochaine, des cadeaux fiscaux aux mêmes destinataires, pour un montant de 13 milliards d’€, soit un milliard d’€ de plus que le déficit de la sécu.

Cherchez l’erreur !

 

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 10:57

La rupture de Sarkozy, jusqu’à présent, on en parlait. A partir de la semaine prochaine, nous allons savoir de quoi il s’agit vraiment. L’Assemblée nationale va examiner les premières mesures avec le « paquet fiscal » et son cortège de cadeaux aux plus riches et au patronat. Suivra l’autonomie de nos universités, soit un enseignement supérieur à plusieurs vitesses, « selon que vous serez puissants ou misérables ». L’été sera donc chaud puisque débutera le chantier de démolition du modèle social français pour y substituer une société libérale d’inégalités (pardon pour le pléonasme).

La rentrée risque également d’être torride avec le projet de loi de finances. Eric Woerth, le ministre isarien du budget, a annoncé la couleur : 30 000 à 40 000 postes supprimés en 2008 dans la fonction publique, dont 10 000 dans l’Education nationale.

Déjà en 2006, 9 500 emplois publics avaient disparu. En 2007, le budget prévoyait 15 000 suppressions de postes, dont 5 038 équivalents temps plein dans l’Education nationale.

 

Cette saignée dans nos établissements scolaires a provoqué les réactions indignées des enseignants.

Le gouvernement nous a abreuvés de ces promesses en faveur du soutien scolaire pour les élèves en difficultés. Un geste avait été fait à propos du fameux décret de Robien et Sarkozy lui même avait juré que l’on ne toucherait pas à l’Education nationale.

Les élections passées, après les agapes présidentielles au Fouquet’s et la croisière sur le yacht de l’ami milliardaire Bolloré, voici le bras d’honneur aux enseignants, aux parents et aux élèves : 10 000 postes en moins. Il est aisé d’en deviner les conséquences sur le soutien scolaire, sur l’assurance des enseignements, sur les moyens accordés aux établissements en zone difficile… Ajoutez à cela la réforme de la carte scolaire et vous aurez une image assez précise de l’école de Sarkozy, une machine à reproduire et amplifier une société d’inégalités sociales.

L’Etat de grâce, déjà écorné entre les deux tours des législatives, a peut-être déjà vécu.

 

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 10:54

Il est beaucoup question, ces derniers jours, de la réforme de la carte judiciaire. En bref, elle s’organiserait sur le principe d’un Tribunal de Grande Instance (TGI) par département et d’une Cour d’appel par région.

Ce serait donc la fin du TGI de Compiègne, de l’activité judiciaire et pénale transférée à Beauvais. Je me souviens en 2002 m’être battu pour la création d’un tribunal pour enfants à Compiègne, tant il était insupportable que toute l’activité soit centralisée dans la ville préfecture. Nous avons obtenu satisfaction.

Quelle serait l’ampleur de la régression si, outre la remise en cause de cette avancée, tout devait se concentrer à Beauvais.

Imaginons, un instant, les plaignants de Guiscard ou Noyon effectuer un tel déplacement ou encore les transferts de détenus vers le Tribunal avec la mobilisation des gendarmes nécessaires. Bonjour l’efficacité !

Alors pourquoi ? Nous sommes dans la logique de la fameuse loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui, appliquée à la justice, la soumet à la culture de la performance budgétaire et invite les magistrats, comme le disait Pascal Clément, l’ancien garde des sceaux, à devenir des managers. Chaque acte de justice a désormais un coût formaté et contrôlé. Les magistrats sont sous surveillance. Cela conduit les juridictions à accumuler les ardoises auprès des experts, des interprètes ou des laboratoires auxquels ils ont recours. On se souviendra de ce propos du Procureur de Compiègne déclarant à la presse qu’il s’était vu refuser des crédits pour le remplacement des piles de son dictaphone. La carte judiciaire répondra donc à cette démarche libérale.

J’en connais un qui a bonne mine : le député UMP Gonnot qui réclamait un deuxième juge d’instruction pour Compiègne, alors même qu’il avait voté les restrictions budgétaires pour la Justice. Et que dit-il de la réforme annoncée ? Ce n’est pas deux juges, ni un pour Compiègne demain. C’est zéro. Mais qu’importe pour le député fantôme qui nous a déjà quittés, pour aller hanter le Palais Bourbon et votera la réforme de la carte judiciaire.

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 10:51

La ville de Thourotte a pris des mesures concrètes de solidarité avec la commune de Guiscard sinistrée, en particulier en faveur des écoles. Du matériel scolaire sera ainsi mis à disposition : environ 200 tables pour les primaires et les maternelles, des chaises, des tableaux, des bureaux… 

Comme je l’ai proposé, le Conseil Général organise une aide juridique, sous forme de permanences à Noyon et Guiscard.

 

 

 

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 16:42

Je remercie les 19 437 électeurs et électrices qui se sont rassemblées sur mon nom, le 17 juin.

La victoire était sans aucun doute possible si les 29 000 abstentionnistes du 1er tour s’étaient mobilisés.

2 000 voix environ séparaient la gauche de la droite après le 10 juin. Les reports à gauche ont été excellents et 3 000 voix en ma faveur émanant des abstentionnistes auraient suffi à inverser le cours des choses.

En même temps, je comprends que beaucoup a pu considérer que la partie était jouée et que leur intervention était inutile.

Je pense à ces électeurs qui, en masse, s’étaient inscrits sur les listes électorales avant l’élection présidentielle et qui ont vécu douloureusement la victoire de Nicolas Sarkozy.

Il faut néanmoins et fort heureusement constater qu’un sursaut salutaire s’est opéré entre les deux tours au niveau national, mettant en échec le raz-de-marée UMP annoncé et permettant l’élection de députés de gauche en nombre supérieur à la précédente législature.

Cet élan correspond à une prise de conscience des dangers que font courir à notre pays, au monde du travail et aux familles populaires les projets de Nicolas Sarkozy. La perspective de la TVA sociale et le refus d’un coup de pouce au SMIC le 1er juillet ont fonctionné comme des révélateurs.

Nous avons donc des points d’appui parlementaires pour nous opposer à la politique inégalitaire du gouvernement.

Dans notre circonscription, nous allons être confrontés à ces mauvais coups que M. Gonnot ne manquera pas de voter sans défaillir. Il n’aura, par ailleurs, pas fallu huit jours pour qu’il déserte à nouveau le territoire, comme à son habitude et au mépris de ses propres électeurs. Pour ma part, j’entends poursuivre le combat engagé :

- au côté des sinistrés de Guiscard et Noyon pour qu’enfin de vraies solutions soient financées,

- avec les salariés de Goux en faveur de leurs droits et d’une perspective de reprise, de Yoplait qui, pour le moment, ne voient rien venir des promesses qui leur ont été faites,

- pour la réalisation de la déviation de la RN 32 jusqu’à Noyon, en espérant que M. Gonnot cessera de mettre à profit son mandat parlementaire pour saboter mon travail et celui du Conseil Général,

- pour que le Nord-Compiégnois devienne attractif et accessible aux investisseurs et à l’emploi, en souhaitant que le député UMP cesse de favoriser Compiègne et le Sud-Compiégnois à notre détriment,

- pour qu’avec la Région , nous développions les formations qualifiantes pour les jeunes en partenariat avec les industries locales.

La population de cette circonscription pourra compter sur ma détermination. Le sursaut du 2ème tour prouve que le peuple français a de la réserve pour réagir quand il se sent menacé. C’est un gage d’espoir pour l’avenir.

 

 

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 16:40

Une réunion s’est déroulée, lundi dernier, à Guiscard en présence du Préfet de l’Oise, des élus, services et associations concernés par l’inondation qui a frappé le canton.

Je n’ai pas eu l’avantage d’y être convié. C’est regrettable car il était opportun d’avoir un regard critique sur la gestion de cette catastrophe, une réflexion suivie de décisions sur les remèdes durables à envisager.

Je maintiens que le principe de précaution n’a pas été appliqué. Les prévisions météorologiques permettaient d’avertir les élus et les populations afin qu’ils protègent les biens et prennent des mesures de prévention.

Il en est de même pour Noyon où non seulement les familles pouvaient être averties, disposaient d’un nombre d’heures suffisant pour s’organiser, mais il était également possible d’activer un dispositif de pompes capables d’éviter le sinistre.

D’autres questions méritent d’être posées dans la gestion même de la montée des eaux et de l’aide aux victimes après la décrue.

- Les militaires ont été très utiles et leur apport apprécié. Pourquoi les a-t-on si vite retirés alors que les sinistrés avaient à faire face à d’importants travaux de déblayage ?

- Pourquoi, à Guiscard, n’a-t-on pu disposer de bennes à temps et en nombre suffisant pour évacuer les déchets divers, conséquences de l’inondation ?

- Quand le décret de catastrophe sera-t-il publié ? La date du 19 juillet annoncée par le Préfet correspond à la réunion de la commission chargée d’examiner les demandes, pas à la publication du décret ?

Pour ma part, avec mes collègues du Conseil Général des cantons de Noyon et Guiscard, avec le Président du Conseil Régional de Picardie venu sur place, nous avons mobilisé nos collectivités et les moyens dont elles disposent.

Le service départemental des routes s’est efforcé de rétablir la circulation rapidement et s’est mis à la disposition des communes.

Des aides sont prévues pour les familles. Un soutien juridique sera installé.

Claude Gewerc a annoncé des prêts remboursables à taux zéro pour les commerçants, artisans, PME et des aides aux particuliers via une association locale.

En cette fin de semaine, la presse régionale publie d’intéressants témoignages de particuliers et d’élus, qui évoquent les carences en matière de prévention et de secours, notamment à Guiscard et à Noyon. « La ville aurait été épargnée avec plusieurs réserves d’eau » relèvent à juste titre un habitant de Tarlefesse et un autre de la route de Roye.

Demeure, en effet, la question récurrente depuis plus de dix ans : quand nous engageons-nous dans la construction de protections durables, avec, en particulier, des zones de stockage en amont de Noyon et des dispositifs de pompage en cas de montée des eaux ?

L’Entente Oise-Aisne de lutte contre les inondations y est prête, mais la volonté politique des élus locaux est nécessaire.

 

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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 09:12

Je remercie chaleureusement les 10 759 électrices et électeurs de la 6ème circonscription, qui m’ont accordé leur confiance, dimanche dernier.

Regardons attentivement les résultats : le député UMP Gonnot obtient 19 424 voix, soit 44,5% des suffrages. Peut-il être battu ? La réponse est oui, car il n’est pas de réserve pour le 2ème tour. Certes, quelques petits candidats de droite lui apporteront leurs voix mais cela ne fait pas le compte.

Malgré la tentative de racolage grossier de la candidate UDF-Modem (il lui a été promis la tête de liste à Vieux-Moulin aux municipales de 2008), le parti de François Bayrou ne donne aucune consigne de vote. Et il est clair que ses électeurs n’ont guère envie d’un député UMP de plus, dont la formation a travaillé au laminage parlementaire de la nouvelle formation du député béarnais.

Le Front National, non plus, d’autant que Gonnot, prenant ses airs de Don Quichotte, avait précisé qu’il n’en avait pas besoin. Dont acte pour Michel Guiniot.

Pour ma part, je totalise 24,65% des voix au 1er tour. Mais la gauche rassemblée représente 17 481 voix soit 40,05%.

Et surtout nous disposons d’une réserve considérable pour gagner. Je veux parler des 29 185 électrices et électeurs qui se sont abstenus, soit 40% des inscrits.

A l’examen des listes électorales, il apparait qu’il s’agit d’une écrasante majorité se situant plutôt du côté de la gauche.

Je comprends leur attitude du 1er tour. Depuis l’élection présidentielle, les médias ne cessent de leur répéter que la partie est jouée et que l’UMP va disposer de près de 500 députés. Ils se disent donc : « à quoi bon ? »

Dimanche, il dépend d’eux que Gonnot soit battu et que l’Assemblée nationale dispose d’un député de gauche de plus face à la majorité bêlante de l’UMP.

Avec moi, ils ont la certitude que je ne les laisserai pas tomber et que notre circonscription sera défendue.

 

 

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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 09:05

En fin de semaine dernière, Guiscard et plusieurs autres communes du Noyonnais ont été noyées par un orage.

Pouvions-nous y faire face ? Partiellement, oui. La météo avait, en effet, indiqué, de manière assez précise, que la précipitation serait d’envergure et se concentrerait sur Guiscard.

Les autorités préfectorales auraient donc été bien inspirées de prévenir les élus concernés, afin qu’ils invitent leurs administrés à mettre leurs biens (voitures, meubles et appareils électroménagers…) à l’abri.

Au lieu de cela, l’alerte a été donnée à tous les maires de l’Oise. Résultat : rien n’a été concrètement prévu là où le danger était le plus grand.

Je me suis rendu vendredi sur place. J’ai attiré l’attention sur les risques que Noyon soit à son tour inondé, quelques heures après. Rien à craindre, m’a-t-on dit. Samedi matin, les habitants du bas de Noyon avaient les pieds dans l’eau.

Pourtant, il aurait été si simple de prévenir les familles. Mieux encore : il était également possible d’installer des pompes en amont de Noyon afin de rejeter l’eau dans le canal.

Pendant ce temps-là, ou était le maire de Noyon ? Avec Gonnot, sur le marché de Noyon, serrant les mains.

Ils ont daigné commencer à s’occuper des sinistrés en fin de matinée. Et nous avons vu le député fantôme, sur France 3, distribuer des bouteilles d’eau. On a cru voir Kouchner avec ses sacs de riz. Dérisoire et lamentable.

Pour ma part, j’ai immédiatement décidé de mobiliser le Conseil Général et le Conseil Régional.

Le département est intervenu sur les routes pour rétablir au plus vite la circulation et s’est mis à la disposition des communes de Guiscard et Noyon.

Une aide juridique va être mise en place pour les particuliers.

Le Président du Conseil Régional, Claude Gewerc, est venu à Guiscard mercredi dernier. Il a annoncé aux entreprises des prêts remboursables à taux zéro et des aides pour les familles. Nous travaillons à ce qu’une association puisse gérer ces aides sur place.

A plus long terme, cette catastrophe naturelle pose à nouveau le problème de la protection du bas de Noyon. Des solutions existent avec la création de bassins de rétention en amont de Noyon, afin de stocker l’eau, et d’un chenal d’évacuation vers le canal.

Ces travaux peuvent être subventionnés par l’Entente Oise-Aisne, structure interdépartementale de lutte contre les inondations financés par les Conseils Généraux. J’en suis Vice-Président et des subventions sont disponibles.

Le maire de Noyon et le Président du syndicat de La Verse en ont-ils la volonté politique ? Rien n’est moins sûr si nous considérons leur désinvolture et leur imprévoyance.

Ils n’ont guère apprécié que je m’adresse à la population pour lui dire tout cela. Cela m’a valu des insultes devant la mairie de Guiscard, alors que je m’apprêtais à accueillir avec Gérard Lecomte, conseiller général du canton, le Président du Conseil Régional.

Mais qu’importe !

Je me suis engagé à exiger avec les familles de sinistrées les réponses qui s’imposent. Rien ne me détournera de cet objectif et je suis prêt à affronter ces élus et leur mentor Gonnot qui, une fois de plus, ont fait la preuve de leur mépris à l’égard des simples gens.

 

 

 

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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 09:01

Il a beaucoup été question, cette semaine, du projet de TVA sociale que le gouvernement veut instaurer en 2009. De quoi s’agit-il ? D’augmenter la TVA de 5%, ce qui la porterait à 24,6%, soit le taux le plus élevé dans l’Union européenne avec la Suède et le Danemark. Ainsi serait donc financée la protection sociale. Les entreprises verraient leur cotisation diminuer. Le coût du travail baisserait donc et les marges ainsi dégagées permettraient de ne pas augmenter les prix à la consommation. Il faudrait être bien naïf pour le croire. Le patronat bénéficie déjà de 25 milliards d’exonération de cotisations sociales. Quel effet cela a-t-il eu sur les prix et sur l’emploi ? Insignifiant pour ne pas dire nul. Et sur les délocalisations ? M. Fillon s’est plu à baptiser la TVA sociale « TVA anti délocalisations ». Ainsi la baisse du coût du travail encouragerait les entreprises à demeurer en France. Qui peut le croire, quand la France se situe au 13ème rang de l’Union européenne pour ce qui concerne le coût du travail, derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne. Et pourtant les délocalisations et plans sociaux pleuvent. Une TVA à 24,6% serait non seulement injuste car cet impôt frappe sans distinction les pauvres comme les riches, mais elle entrainerait une flambée des prix à la consommation. Or cette dernière, dans notre pays, est le vecteur essentiel d’une croissance pourtant timide. Celle-ci serait promise à l’effondrement avec toutes les conséquences sur l’emploi et l’activité économique. Mais le projet est en cohérence avec d’autres. Il s’agit d’en finir avec un système de redistribution sociale imposé au patronat après la Libération et qui a ainsi vu la création de la Sécurité Sociale, de notre système de retraite etc. Les employeurs, comme les salariés, cotiseraient à partir des richesses créées. La droite veut « libérer » le patronat de ces obligations sociales et faire en sorte que seuls les travailleurs se paient leur protection sociale. Le capital pourraient donc ainsi s’enrichir sans entrave, ni contrepartie. Nous sommes dans la même logique avec l’instauration de la franchise sur les remboursements, les heures supplémentaires imposées par le patronat… Dimanche, vous avez une arme pour dire non, d’autant que 60% des français s’affirment en désaccord (sondage CSA- Le Parisien) avec ce projet de TVA antisocial. Cette semaine, il semblerait qu’avec cette mesure annoncée, la lumière ait commencé d’éclaircir le projet de société dont rêve Sarkozy.

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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 16:56

Dimanche, vous élirez votre député. Nous sommes face à trois défis dans notre circonscription.

1 - Si l’UMP dispose demain d’une majorité écrasante à l’Assemblée nationale, nous n’aurons aucun moyen de résister aux mesures anti-populaires que le gouvernement veut faire adopter dès cet été (fin du contrat de travail à durée indéterminée, des 35 heures, franchise sur les remboursements de sécurité sociale, augmentation de la TVA , suppression de la carte scolaire, bouclier fiscal pour les plus riches…)

Chaque circonscription gagnée sur l’UMP, ce sera un point d’appui pour parer les mauvais coups et préparer l’avenir.

2 - Avec le député UMP sortant, notre territoire du nord compiégnois a été abandonné pendant cinq ans. Chaque voix en sa faveur reviendrait à le remercier de son inaction et l’encouragerait à continuer.

Nous ne pouvons pas perdre encore cinq ans. Nous devons travailler au développement de notre circonscription comme je l’avais fait entre 1997 et 2002, lorsque j’étais votre député. C’est pour cela que je suis candidat, au-delà même des clivages politiques.

3 - Si nous voulons relever les deux premiers défis, il ne faut pas disperser nos voix au premier tour. Ce serait venir en aide à Gonnot alors qu’il est discrédité et qu’une majorité ne veut plus de lui pour député.

Le 10 juin, il faut voter utile et ainsi créer les conditions de l’emporter au 2ème tour.

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