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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 14:49

Barack Obama vient d’annoncer le retrait progressif des troupes américaines d’Afghanistan. Sarkozy lui a immédiatement emboité le pas cadencé. Mais alors qui a gagné la guerre ?

 

Le Président des Etats-Unis a justifié sa décision en considérant que les objectifs avaient été atteints ? Lesquels ? La mort de Ben Laden ? Certes mais fallait-il envahir l’Afghanistan pour cela quand le chef d’Al Quaida demeurait au Pakistan ? Et l’organisation terroriste est-elle pour autant démantelée ? Les autorités américaines nous ont elles-mêmes expliqué après la mort de Ben Laden, qu’il n’en était rien et qu’il fallait au contraire renforcer notre vigilance.

 

Alors quoi ? Les talibans ont-ils été vaincus ? Ils ont tué, la semaine dernière, le 62e soldat français et n’ont évidemment pas renoncé à reprendre le contrôle du pays.

 

L’Afghanistan est-il devenu un Etat de droit, démocratique et stable ? La corruption est à tous les étages.

 

Bref, la guerre s’achève donc sans vainqueur, ni vaincus et dans le même chaos, la même incertitude qu’au début de l’intervention militaire intérieure.

 

Tout ça pour ça ? Des milliers de morts afghans victimes de bombardement de la coalition occidentale, 16 000 militaires américains morts depuis 2001, 62 soldats français. Voilà pour le bilan humain. Le bilan financier ? 1,5 milliards de dollar par semaine pour les américains, 1,3 millions par jour pour Paris.

 

La guerre est devenue on ne peut plus impopulaire aux Etats-Unis après celle conduite en Irak. Et Barack Obama a désormais la présidentielle en ligne de mire. Or les américains considèrent le gâchis humain et financier dramatique quand la situation économique et sociale constitue leur sujet prioritaire d’inquiétude. La guerre devient donc un poids… politique.

 

Il en va de même pour Sarkozy qui a engagé la France dans un autre conflit en Libye qui nous coûte 1,5 millions d’euros par jour, quand les opérations extérieures de la France pour l’année dispose d’un budget qui plafonne à 900 millionds d’euros. Et Kadhafi qui n’en finit pas, non de partir, mais de rester. Mais la France n’est pas présente militairement qu’en Afghanistan et en Lybie. Elle l’est en Côte d’ivoire et en maints endroits du continent africain notamment.

 

En définitive, ce ne sont donc pas des considérations humaines ou des ambitions pesants pacifiques qui justifient le retrait des troupes d’Afghanistan, mais des arguments politiques et financiers, d’autant plus présents que la guerre n’a aucune chance de régler quoi que soit et ne peut donc s’éterniser. L’Afghanistan a des allures de Vietnam.

 

Jacques Prévert avait raison : « Quelle connerie la guerre ! »

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 14:46

Quel étrange intérêt que celui que porte le sortant Gonnot, Député en sursis, au Parti communiste français. Ce dernier a récemment pris la peine de rédiger un article dans son blog sur « la décrépitude du PCF ». Alors que les français suent sang et eau pour s’en sortir, que l’insécurité ne cesse de s’aggraver, que champ libre est laissé aux vautours qui vous font les poches, Le Député en sursis Gonnot lui s’intéresse, avec la plus grande application qui soit, au sort du Parti communiste français.

 

A la vérité, le Député en sursis Gonnot se moque bien du Parti communiste, comme il se moque de beaucoup de choses. L’intérêt qu’il porte soudainement à ce dernier s’explique par le « sauve qui peut » général des élus UMP, qui se cachent sous la table pour éviter d’affronter leur bilan désastreux. Il fait diversion. De surcroit, le Député en sursis Gonnot sait bien que c’est un communiste, un républicain qui débarrassera le Nord-Compiégnois de la droite, et qui, par la même occasion, tournera la page de 10 années d’immobilisme et de régressions sur notre territoire.

 

Il faut dire que même les élus du camp de M. Gonnot, qui se bousculaient d’ailleurs pour le remplacer, ne croient plus une seconde au fait qu’il puisse, après 10 ans de néant, continuer à nuire à notre territoire. Il va dans les mois qui vont suivre, tenter le tout pour le tout. Fort heureusement, son bilan désastreux : insécurité aggravée et incontrôlée, baisse des impôts pour les privilégiés et augmentation des vôtres, baisse du pouvoir d’achat, etc., dont nous nous chargerons de faire connaitre les conséquences détaillées sur votre vie quotidienne, aura raison de ces 10 longues années de pouvoir confiée à un Député inutile.

 

Plutôt que de perdre son temps à blablater au sujet du Parti communiste, le Député en sursis Gonnot ferait bien de se soucier de l’éclatement qui guette son parti, l’UMP, au bord de l’explosion et de la débâcle. Pourquoi  ne s’alerte-t-il pas sur la guéguerre entre Sarkozy et Fillon, entre Copé et Fillon, entre Bertrand et Copé, entre Villepin et Sarkozy, entre Borloo et Fillon, entre Yade et Sarkozy, entre Dati et Fillon… Nous lui conseillons aussi de s’intéresser au sort de ses amis Alliot-Marie et Woerth, les Ministres démissionnés qui copinaient avec les fraudeurs et les dictateurs car ces derniers sont, semble-t-il, en déprime.

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 17:32

DSC00601C’est un centre social rénové et agrandi que j’ai inauguré ce mardi 21 juin, entouré par de nombreux Thourottois, en présence du Vice-président de la région, Olivier Chapuis-Roux. Il s’agit d’un Service public renforcé, dont l’histoire a commencé il y a 14 ans.

 

Le centre Angèle Fontaine, du nom de la femme d’honneur de Thourotte, conseillère municipale, alpiniste qui aida les plus démunis, portant des colis aux déportés et des cadeaux aux prisonniers, est un centre d’activités sociales et familiales construit en 1997, dans les bâtiments d’une caserne de pompiers laissée vacante par leur départ. Financé en partie par le Conseil régional, le Conseil général et la Caf de l’Oise, le centre Angèle Fontaine accompagne chacun dans ses démarches, en matière d’emploi, d’orientation, d’insertion sociale…

 

DSC00577.JPGComme je l’ai rappelé dans mon intervention : «l’objectif de l’espace Angèle Fontaine est d’améliorer la vie de chacun dans des domaines aussi divers que la santé, la parentalité, le lien social et intergénérationnel, l’insertion, l’emploi, la vie associative, l’animation de la vie locale ou l’accompagnement de projet ».

 

Aujourd’hui, la ville de Thourotte est fière de pouvoir compter un équipement comme le centre Angèle Fontaine, véritable Service public de proximité, au cœur de la population.

 

Ce centre est le reflet de notre volonté de ne pas baisser les bras, au moment où tous les acquis sociaux sont remis en cause par le gouvernement.

 

DSC00592.JPGMerci à tous ceux qui ont contribué à sa construction et à son développement et merci à la famille Fontaine.

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 23:16

DSC00504J'étais aux côtés des habitants de Vandélicourt et du Maire, mon ami Jean-Claude Patron, le dimanche 19 juin dernier, pour assister à la 19e exposition de peintures vitraux et artisanat. L'association de la Chapelle des Marais accueillait les habitants à l'inauguration du vitrail Saint léger, offert par M. Galloin.

 

 

 

  15 artistes peintres exposaient 120 oeuvres de grande qualité et les artisants, des objets peints.  Tous ont travaillé à cette exposition pour sauvegarder le patrimoine de Vandélicourt. Je les félicite tous et les remercie de nous avoir accueilli chaleureusement. J'ai pris un immense plaisir à arpenter l'exposition et à découvrir les talents locaux.

DSC00512.JPG

 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 23:05

DSC00483-copie-1"Pendant cette période dur et sombre que fut la 2e guerre mondiale, beaucoup de femmes et d’hommes, révoltés, indignés par la terreur et la misère semées par le camp nazi, ont voulu mobiliser l’immense majorité du peuple pour résister. Parmi ceux-là, le Général De Gaulle avait pour ambition de rassembler les français, prioritairement les militaires et les civils exilés en Angleterre, pour résister à l’envahisseur allemand.

 

Avec d’autres, dont Charles Tillon le 17 juin, Charles De Gaulle avait considéré qu’il n’était pas possible de se taire, qu’il n’était pas possible de laisser faire. Il s’agissait d’organiser avec méthode, la résistance à tous les adversaires de la République française, trahie par ceux qui avaient livré le pays entier au fascisme.

 

Le 18 juin doit donc être vu comme le déclenchement d’un mouvement patriotique et républicain de grande ampleur, portée par des femmes et hommes venus d’horizons politiques et philosophiques divers, considérant que les valeurs de la République ne pouvaient pas s’éteindre avec la prise de pouvoir du régime de Pétain, qu’elles ne pourraient jamais s’éteindre.

 

Cette cérémonie nous permet de rendre un hommage appuyé aux résistants, à ceux qui étaient pénétrés de la dignité du combat qu’ils menaient, ils étaient faits d’aciers ! L’infanterie citoyenne et clandestine, se battant dans un esprit de dévouement et de sacrifice. Ceux qui croyaient au ciel et ceux qui n’y croyaient pas comme disait Aragon, ce sont ceux-là qui ont donné une réalité, un corps à l’appel de Charles De Gaulle.

 

DSC00481Ils ont refusé. Ils se sont opposés et le 18 juin est avant tout l’expression de ce refus. Le refus de l’effondrement de la France, le refus de l’accommodement indigne avec le régime nazi, le refus de se perdre dans un mouvement réactionnaire et fasciste. C’est aussi le symbole du courage et de la détermination des français à continuer le combat.

 

Le 18 juin est également l’expression d’un constat, lucide et clair : oui, parfois les peuples se trompent de direction, parfois les responsables politiques ne voient pas les peuples souffrir, parfois les barrières que nous pensions inamovibles et incassables se brisent, c’est ce que cet appel nous apprend.

 

Aussi, il faut toujours parler avec sincérité, et creuser au fond de notre mémoire, pour nous souvenir qu’il suffit de très peu, pour qu’une nation, bascule dans la tourmente

 

Le Général De Gaulle est resté fidèle à la France profanée, comme l’immense majorité des gens modestes. Il est resté droit, digne et dur contre les occupants. Il a fait preuve d’une grande maitrise, et d’un grand sang-froid, alors qu’il était menacé par les nazis et déstabilisé par les agences d’influence anglo-saxonnes. Cet homme, nous le respectons.

 

DSC00486Nous respectons et rendons également hommage à tous ceux qui ont fait vivre l’esprit de la résistance dans le cœur des français : l’opiniâtre Jean Zay, Le rigoureux Jean Moulin, le courageux Guy Môquet, l’audacieux Georges Bidault et l’infatigable Lucie Aubrac. Si nous n’oublions pas tous ceux-là, alors nous n’oublierons pas le 18 juin.

 

Le 18 juin est un coup de poing sur la table, pour la défense de la République, aujourd'hui il nous oblige à la vigilance !"

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 17:54

Les adhérents du Parti communiste choisissent donc en cette fin de semaine, leur candidat à l’élection présidentielle.

 

Pour la direction, aucun doute n’est possible : Mélenchon ou rien car sans Mélenchon, il n’y a plus de Front de Gauche. Tel est, en effet, le pacte conclu avec l’ex dirigeant socialiste depuis le début. Le marché proposé aux militants est donc celui des dupes. Pierre Laurent et Marie-George Buffet avaient même envisagé de faire se prononcer les communistes sur le seul nom de Mélenchon. La conférence nationale les a mis en échec.

 

Qu’est ce qui peut bien présider à une telle volonté de dépêcher un ex-socialiste à la tête de cette association hétéroclite au sein de laquelle le PCF est l’incontestable poids lourd flanqué de deux formations improbable qui n’ont aucune base ni électorale, ni populaire ?

 

Les dirigeants du PCF semblent habités par une obsession : le score de Marie-George Buffet en 2007. C’est oublier que ce résultat calamiteux était déjà dû à l’échec d’une construction politique à laquelle le Front de gauche n’a rien à envier et qui s’intitulait alors les « collectifs anti-libéraux ».

 

Il s’agissait d’une espèce d’auberge espagnole où chacun arrivait gonflé d’une ambition d’autant plus démesurée qu’il ne représentait à peu près que lui-même. La baudruche à peine gonflée s’est vidée du peu d’air qui l’emplissait.

 

Cette fois-ci, la combine consiste à déléguer le drapeau de la coalition à un ex-socialiste flanqué d’une poignée d’admirateurs constitués en « Parti de gauche ». Rien que cela ! Franchement, est-ce bien sérieux ? Mais nos nouveaux camarades ont des exigences. Ainsi, malgré leur poids de fourmi, ils entendent rafler des circonscriptions après la présidentielle. Evidemment sur le dos des communistes.

 

Quitte à voter socialiste, votons pour le ou la camarade que le PS proposera.

 

Mais si nous voulons face à Sarkozy, à l’Europe libérale, à la mondialisation ravageuse, proposer une vraie alternative, organiser la résistance, rassembler, redevenons nous-mêmes.

 

C’est pour cela que pour ma part, j’ai soutenu André Chassaigne, un élu et un militant de terrain, proche du peuple, sincère, communiste.

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 17:50

La Grèce serait-elle Haïti après le tremblement de terre et la catastrophe humanitaire qui a suivi ? Nous pourrions le croire. Le pouvoir politique et l’appareil d’Etat semblent n’avoir plus aucun contrôle de la situation, à l’exception des forces de répression contre les manifestants. Le premier Ministre socialiste appelle la droite à l’union nationale. Mais pour quoi faire ?

Le gouvernement de la Grèce est passé aux mains des argentiers du FMI et de l’Union européenne. Il s’agit d’éponger 350 milliards d’€ de dettes. Mais le remède est pire que le mal. FMI et banque centrale européenne ont déjà injecté 110 milliards d’€ de prêt, car à ce stade, la Grèce ne peut plus emprunter sur les marchés financiers.

Les agences de notation n’ont cessé de réviser à la baisse les indices de solvabilité du pays. Cela a pour conséquence que moins vous êtes solvable, plus les taux qui vous sont imposés sont élevés. Les banquiers ne perdent jamais la face mais la nation concernée est asphyxiée.

Nous sommes dans la même logique que celle qui a prévalu aux Etats-Unis avec les fameux « subprimes », des crédits consentis à des familles déjà endettés, puis recyclés sur les marchés jusqu’à ce que la bulle éclate. Les banques françaises ne sont pas en reste dans cette tragédie grecque : le Crédit agricole, la Société générale et BNP Paribas concentrent la quasi-totalité des 10,5 milliards d’obligations souveraines grecques.

FMI et BCE prennent donc le relai des usuriers mais les contre-parties sont telles que la Grèce n’a aucune chance de s’en sortir : austérité maximale qui signifie baisse du pouvoir d’achat, de la consommation, hausse du chômage et de la demande sociale.

En définitive, tout ressort de croissance, aujourd’hui négative, est brisé et donc toute logique de développement qui permettrait de dégager des moyens nouveaux est impossible. Dans ces conditions, comment sortir d’une dette publique qui représente 160% du PIB et d’un chômage déjà à 16,2% et qui ne peut que s’accroître.

Voilà qui éclaire d’une certaine lumière le visage d’un monde où les financiers sont à la manœuvre et ont pris le pas sur l’intérêt général et les pouvoirs politiques. Car à eux, responsables de la crise aggravée par l’incurie gouvernementale et la corruption, il n’est rien demandé.

Ne perdons pas de vue que tous les pays de l’Union européenne, ceux de la zone euro en particulier, sont enserrées dans le même carcan scellé par les traités de Maastricht, Amsterdam et Lisbonne.

La concurrence « libre et non faussée », c'est-à-dire toutes les activités livrées à la finance, l’austérité comme règle, voilà à partir de quoi s’élaborent nos politiques publiques. Nicolas Sarkozy veut inscrire ces principes dans notre constitution. L’exemple de la Grèce, de l’Irlande, du Portugal, de l’Espagne montrent où cela nous mène.

Il serait urgent d’en sortir.

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 15:37

Le gouvernement et l’UMP ont poursuivi, toute cette semaine, leur offensive contre les « salauds de pauvres », ces titulaires du RSA qui perçoivent 411 euros par mois (pour les personnes seules), soit très en deçà du seuil de pauvreté. Il s’agirait de leur infliger des travaux d’intérêt général à hauteur de cinq heures hebdomadaires, comme si c’était ainsi qu’ils retrouveraient le chemin de l’emploi. Dans RMI, il y avait « insertion », dans RSA, il y a « activité » mais nul ne s’en est jamais soucié car dans la société libérale mondialisée, il est devenu naturel que nous produisions des millions de laissés-pour-compte. Huit millions de nos concitoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté.

 

L’hypocrisie est donc totale et c’est bien pire encore. Le RSA-socle (c’est ainsi qu’il s’appelle) est l’équivalent de l’ancien RMI. A côté de lui existe le RSA activité destiné à compléter les salaires très modestes de travailleurs ayant trouvé un petit boulot précaire. Nous sommes là dans le registre du « salaud de pauvre », qui travaille mais dont le revenu ne lui permet pas de répondre aux besoins les plus élémentaires (ils sont de plus en plus nombreux).

 

Le RSA activité est financé par une taxation de 1,1% des petits épargnants. En clair, les moins pauvres paient pour les plus pauvres. Cette taxe rapporte 1,5 milliards d’euros. Et bien figurez-vous que ce budget demeure excédentaire d’1 milliard faute de bénéficiaires.

 

Et ce milliard pourrait finir dans la poche des plus riches. Cette semaine encore, l’Assemblée nationale s’est attaquée à l’impôt sur la fortune (ISF). 300 000 assujettis en seront dispensés. Il s’agit des moins riches des riches. Pour le reste, la réforme de l’ISF va permettre d’accorder un nouvel avantage de 2000 euros par an à 560 000 bénéficiaires disposant d’un patrimoine supérieur à 800 000 euros. Et pour les patrimoines supérieurs à 16,5 millions d’euros, ils gagneront en moyenne 175 000 euros. Ils sont 592 contribuables. Et tout cela constituera pour l’Etat un manque à gagner de … 1 milliard, après la suppression du bouclier fiscal dans 2 ans. « Bizarre, vous avez dit « bizarre » ; comme c’est bizarre ! »

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 15:36

Luc Ferry est philosophe et grand spécialiste de Kant. Il serait bien inspiré de relire « la doctrine de la vertu » du penseur allemand.

 

Au chapitre « de la médisance », ce dernier écrit : « les propos malveillants ou la médisance, par où je n’entends pas la diffamation qui peut être jugée devant un tribunal, mais seulement la tendance immédiate à divulguer, sans dessein particulier, ce qui porte préjudice à la considération d’autrui, est quelque chose de contraire au respect dû à l’humanité en général, puisque tout scandale donné affaiblit cette considération, sur laquelle cependant repose l’encouragement au bien moral, et diminue autant que possible la confiance d’autrui ».

 

Ou Luc Ferry a connaissance des faits qui constituent un délit et le code pénal lui fait obligation de communiquer ce qu’il sait à la justice, ou il ne sait rien et alors il ne colporte que des rumeurs, érigeant la délation, la lettre anonyme et les brèves de comptoir en éléments de preuves.

 

Il faut bien dire que le sieur Ferry n’est guère regardant sur l’éthique et si la philosophie tend à la sagesse, notre homme n’est ni sage, ni philosophe.

 

Chaque vendredi, il se répand dans le Figaro dans une interminable chronique, qui relève davantage du nombrilisme que de la pensée éclairée.

 

Ainsi s’est-il lui aussi épanché sur les « salauds de pauvres », assistés et pourquoi-pas ? rentiers, ces pelés, ces galeux dévoreurs de la manne publique. Mais lui, le sieur Ferry est payé 4500 euros net par mois pour dispenser des cours de philosophie à l’université Paris VII. Nul ne l’a vu depuis le début de la rentrée universitaire. Il n’en empoche pas moins sa rétribution mensuelle.

 

Le Figaro choisit décidemment bien ses porte-plumes. Dans le Figaro magazine du 4 juin s’étalait à la une un titulaire du RSA allongé nonchalamment dans un hamac constitué du drapeau français. Et la journaliste, Sophie Roquelle, d’écrire : « leur univers se résume en un gros sofa face à un immense écran plat. »

 

La signataire de cette littérature si fine est l’épouse d’un grand patron du CAC 40 qui perçoit plus de 2 millions d’euros par an. Soit plus d’un an de RSA… par jour.

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 16:11

Le Parti communiste français réunit, ce week-end, une conférence nationale pour désigner le candidat qu’il soutiendra à l’élection présidentielle. C’est un secret de polichinelle : Mélenchon devrait sortir du chapeau. L’accord a été scellé dès la constitution du Front de gauche. Si Mélenchon n’est pas candidat, il n’y a plus de Front de gauche. Cette stratégie me laisse pantois.

 

Est-il un instant pensable qu’une dynamique puisse naître du rapprochement du Parti communiste avec des formations lilliputiennes venues de la mouvance socialiste et trotskyste  et en confiant le drapeau à un ex-dirigeant socialiste ?

 

Tout cela semble bien « petits bras » et si peu crédible face aux défis et aux enjeux qui sont devant nous.

 

La crise financière, le printemps arabe et les mobilisations qui s’opèrent en Espagne, au Portugal, en Grèce et chez nous manifestent des volontés grandissantes de trouver des alternatives à la dictature de la finance, des marchés, de la mondialisation libérale.

 

Les constructions politiques à proposer doivent être à la mesure de ce mouvement et le Parti communiste plus que n’importe quel autre.

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