Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 janvier 2007 2 02 /01 /janvier /2007 17:52

Si le gros chêne est mort

Et exhibe son grand corps

Tantôt amputé

Tantôt décharné

Ne le croyez pas fini

Il se transmet à l’infini

Et partage encore

Autour de son tronc mort

Des centaines de glands

Enfuis par le vent

(extrait de : Etats d'Ame Poèmes du tourment)

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 14:04

Je souhaite à chacun d’entre vous de joyeuses fêtes de Noël, qui sont l’occasion de retrouvailles familiales et de joies en particulier pour les enfants.

Je pense à ceux qui, seuls ou malades, n’éprouveront pas tout le bonheur auquel ils ont pourtant droit. Ayons un geste de solidarité et de chaleur humaine envers eux. Ne les oublions pas.

Je songe à ces salariés de Jacob Delafon, de Yoplait, de Candia que des intérêts économiques et financiers ont privé de leur travail, ceux d’Affinet pour qui des menaces identiques se profilent.

Je forme le vœu que 2007, année électorale importante, nous permette de disposer enfin d’un gouvernement et d’une majorité parlementaire qui aient le courage et la volonté politique de faire prévaloir les intérêts du peuple et de la nation sur l’égoïsme des actionnaires et des financiers. Les intérêts particuliers ne sauraient prendre le pas sur l’intérêt général. C’est le rôle de l’Etat d’y veiller et non de se soumettre. Tel est le défi de l’année prochaine. Ce sera mon combat.

 

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 14:03

Pendant que certains trichent

Ou nous trahissent

Nous avons le devoir d’intervenir

En balayant cette politique des mots

Et les mauvais corbeaux

Pour qu’enfin l’Humain

Soit notre préoccupation pour demain

C’est toute la raison de servir

Le regard tourné vers l’avenir

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2006 5 15 /12 /décembre /2006 16:14

L’initiative avait été annoncée avec tambours et trompettes : le gouvernement réunissait, cette semaine, une conférence sur l’emploi et les revenus à laquelle étaient conviées les organisations syndicales. Ces dernières sont ressorties déçues tant le résultat fut maigre au regard des attentes. Le Premier Ministre a annoncé « quelques mesures » : crédit d’impôt pour les ménages modestes ayant recours à des services à la personne, garanties des risques locatifs, baisse de la franchise de 24 € à 15 € pour l’APL, validation des acquis de l’expérience pour les temps partiel, engagement de discussions sur les règles de fixation du calendrier SMIC…

Bref, la montagne a accouché d’une souris.

Convié à cette rencontre, l’historien et sociologue Emmanuel Todd, sur les travaux duquel J. Chirac s’était appuyé en 1995 pour annoncer sa croisade contre la « fracture sociale » (on connaît la suite !), a eu le mot juste pour montrer les raisons de l’incurie gouvernementale face au chômage et aux bas revenus : « Les discussions que vous allez avoir sont prisonnières d’un système économique mondial qui tend à asphyxier la société française », a-t-il déclaré.

Et d’appeler à « contester le libre échange » en construisant un « monde protégé » pour les 450 millions d’européens.

 

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2006 5 15 /12 /décembre /2006 16:06

J’ai donc eu le plaisir d’inaugurer le troisième tronçon de la déviation de Choisy au Bac, le 13 décembre dernier, avec le maire de la commune.

Cette voie entièrement financée par le Conseil Général (1,7 millions d’€) était très attendu des Cosaciens. Sa construction a été réalisée dans des temps record (2,2 mois) et livrée avec un mois et demi d’avance.

Il s’est, hélas, trouvé quelques esprits chagrins pour tenter d’assombrir cet heureux événement.

Le Conseiller général UMP, Eric de Valroger, qui se plaignait de ne pas avoir été invité, ce qui était inexact. Il est l’élu du canton de Compiègne Nord et j’ai eu, dans mon intervention, l’occasion de saluer son action dans ce dossier comme celle de ses prédécesseurs. J’aurais donc rendu hommage à quelqu’un que je n’aurais volontairement pas convié. Absurde ! Je tiens beaucoup aux usages républicains. Et puis il y eut l’inénarrable Gonnot, qui effectivement n’avait pas été invité. Pourquoi l’aurait-il été ? Il n’est pour rien dans cette réalisation. L’Etat n’y a pas mis un euro. Et chacun sait d’ailleurs que le député n’a jamais contribué à la réalisation d’un seul mètre de route dans la circonscription. Il est venu tout de même… pour la photo et tirer la couverture à lui… comme d’habitude !

 

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2006 5 08 /12 /décembre /2006 12:15

La commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale sur l’affaire d’Outreau avait débouché sur un rapport et des propositions de réformes en profondeur de notre système judiciaire.

Le gouvernement présente trois projets de loi, qui relèvent du bricolage et ne sont en rien à la mesure des enjeux.

Parmi les questions soulevées par Outreau figurait celle de la solitude du juge d’instruction. La commission préconisait l’instauration de la collégialité.

Le Ministre de la justice a traduit cette exigence à travers la création de pôles départementaux de l’instruction, en même temps que demeureraient dans les TGI les juges d’instruction en place et qu’un dispositif de co-saisine serait instauré. Pour les magistrats et les avocats, ces mesures seraient inopérantes et compliqueraient encore la procédure. Elles s’affichent, en réalité, comme un artifice destiné à dissimuler une volonté gouvernementale de ne pas donner à notre justice les moyens de remplir sa mission.

Tout fonctionne sur le même mode dans ces projets de loi : la responsabilité des magistrats et les sanctions, l’extension des compétences du médiateur de la République à l’examen des réclamations relatives à la justice. La seule avancée de ces textes réside dans l’encadrement et la limitation de la détention provisoire.

La commission des lois de l’Assemblée nationale a commencé, cette semaine, l’examen des trois projets. Signe clair de l’insatisfaction ressentie sur tous les bancs : les articles 1 et 2 du projet de loi relatif à la procédure pénale ont fait l’objet d’amendements de suppression, qui ont été adoptés. Ils portent sur les pôles de l’instruction et de la co-saisine.

Cocasse : le lendemain, le Garde des Sceaux venait défendre ses projets devant la dite commission.

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2006 5 08 /12 /décembre /2006 12:14

J’évoquais, la semaine dernière, la décision du Conseil constitutionnel de repousser au 1er juillet 2007 la fin du monopole de GDF dans la fourniture du gaz et la perte de son « statut de service public national ». Bonne nouvelle puisqu’elle ouvre la possibilité à la gauche de remettre en cause cette entreprise de démolition.

En revanche, le Conseil constitutionnel s’est également saisi de la question des « tarifs règlementés ». L’article 17 de la loi relative au secteur de l’énergie obligeait GDF à proposer des tarifs règlementés au-delà du 1er juillet 2007. Cette disposition est annulée, ce qui signifie que tout usager qui contractera un nouveau contrat d’approvisionnement en gaz ou en électricité ne pourra plus prétendre en bénéficier. En cas de changement de domicile, il n’aura plus d’autres choix que d’acheter son énergie au prix du marché. Nous savons ce qui résultera d’une telle mesure : les entreprises publiques ou privées qui ont choisi de quitter le secteur régulé ont dû faire face à des hausses de 50, 60 et même 80%. Il en sera de même pour les particuliers.

Le Conseil constitutionnel justifie sa décision en considérant que la loi ne peut pas à la fois ouvrir la voie à la privatisation et conserver un statut de service public à GDF.

Nous voyons donc où nous mène la logique libérale. La caractéristique française avait consisté à maintenir le secteur de l’énergie hors d’une logique marchande, à offrir les tarifs les plus bas du monde et à garantir notre indépendance. L’ouverture totale du marché nous livre entièrement à la loi du profit des entreprises énergétiques et de leurs actionnaires. Elle nous interdit toute résistance. Et Sarko, lui, veut aller plus loin. Qui en veut ?

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 15:53

Les députés socialistes et communistes avaient saisi le Conseil Constitutionnel sur le projet de privatisation de GDF préalable à la fusion SUEZ- GDF.

Celui-ci a certes validé la privatisation mais souligné que la fusion ne pourrait intervenir qu’après le 1er juillet 2007.

Bonne nouvelle puisqu’elle offrira à une majorité de gauche, en cas d’élection en mai et juin prochains, la possibilité de stopper l’entreprise de dépeçage du service public de l’énergie et de continuer à offrir aux usagers des fournitures identiques et aux mêmes tarifs sur tout le territoire national.

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 15:52

Nicolas nous avait promis une initiative originale pour annoncer sa candidature à l’Elysée. Nous avons tous retenu notre souffle. Ah bon, il est candidat ? La surprise aurait consisté plutôt à nous dire qu’il ne l’était pas. Bref le pétard était déjà mouillé. Cela fait des mois qu’il bat les estrades, fustige la racaille, embarque les caméras à bord des cars de CRS.

Il a donc choisi de se découvrir à travers la presse régionale, qui n’a d’ailleurs que moyennement apprécié d’être ainsi instrumentalisée. Ouest France, le plus grand quotidien régional, a décliné l’invitation à cet exercice imposé. Bon, alors, original ou pas ? Pas vraiment car il s’est, en définitive, contenté d’imiter Chirac, qui avait usé du même procédé.

Nouveau par contre : il a inventé « la rupture tranquille », une idée empruntée à F. Mitterrand. Donc pas si nouveau que ça, sauf que Nicolas vient de comprendre qu’il fallait mettre un peu d’eau froide dans son karcher, s’il voulait faire passer de la « rupture ».

Quand les français s’apercevront que la rupture sarkozienne, c’est exactement ce qu’ils ont refusé en repoussant le projet de Constitution européenne, Nicolas aura alors du mal à convaincre. En attendant, il arrondit les angles, comme sur France 2 jeudi dernier avec Arlette Chabot. Mais le Nicolas, version « bonne nuit les petits », sort vite de ses gonds et retrouve son naturel quand il est confronté à la contradiction.

 

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 15:48

L’Association « Angélique, un ange est passé » tenait son assemblée générale annuelle, dimanche 26 novembre dernier à Compiègne. Comme je ne pouvais m’y rendre, Jacques Desmoulin y a participé.

Ce fut l’occasion de mettre en évidence les effets en trompe l’œil du budget de la justice. Le ministre, Pascal Clément, se plait à répéter que ses crédits seront en hausse de 5% en 2007.

C’est oublier tout d’abord qu’en se situant à 6 milliards d’€, ce budget accuse un manque à gagner de 2 milliards par rapport aux prévisions pour 2007 de la loi de programmation pour la justice.

C’est ignorer les effets dévastateurs de l’application de la Loi d’orientation pour les lois de finances (LOLF) sur le fonctionnement de la justice. Les magistrats sont aujourd’hui financièrement encadrés, devant respecter des barèmes de dépenses selon les opérations et investigations qu’ils entreprennent.

Ainsi l’année 2006 s’achèvent avec nombre de factures impayées (experts, indemnisations des jurés, analyses scientifiques…). Telle en atteste cette anecdote selon laquelle le Procureur du TGI de Compiègne s’est entendu répondre qu’il n’y avait pas de crédits pour payer les piles de remplacement de son dictaphone.

La situation de Compiègne est d’ailleurs significative puisqu’elle vient seulement de bénéficier de la nomination d’un juge d’instruction, après avoir dû se contenter d’un juge placé, une sorte de magistrat intérimaire. Conséquences : les dossiers se sont accumulés et le tribunal est engorgé.

Le Conseil de l’Europe situe la France au 29ème rang des 45 pays qui le compose. Elle ne consacre que 2,17% de son budget global à sa justice, loin derrière nos partenaires européens.

Que valent donc les envolées lyriques de MM Sarkozy et Clément sur cette justice implacable dont ils rêvent ; « une justice d’abattage » comme la qualifiait Laurent Bédouet, secrétaire général de l’Union Syndicale de la Magistrature (USM) lors de la journée d’action des magistrats et avocats, ce vendredi 1er décembre.

Partager cet article
Repost0