Le MEDEF tenait, cette semaine, son université d’été. L’invité d’honneur en était Nicolas SARKOZY. La patronne des patrons, Laurence PARISOT, l’accueillait en ces termes : « Nicolas, nous étions à Sciences-Po ensemble. Tu es un fidèle de notre université d’été ». A l’évidence, nous étions entre gens se connaissant bien et appartenant au même monde. Nicolas n’a pas déçu son auditoire, notamment lorsqu’il a évoqué le sort qu’il souhaite réserver aux syndicats et au droit de grève. Voilà ce que cela donne dans le texte : « Le problème de
Mais Nicolas est allé plus loin : « Je souhaite que, par la loi, et ce sera une de mes propositions, lorsqu’il y a un conflit et une grève dans une entreprise, dans une université ou dans une administration, on organise dans les huit jours un vote à bulletin secret pour en finir avec la dictature de certaines minorités… vous avez noté que je n’ai pas évoqué les lycées parce qu’il faut dire que le droit de grève, dans les lycées, c’est quelque chose que je considère comme pas tout à fait normal ». Résumons la pensée de Nicolas : Il est pour des syndicats puissants mais qui ne revendiquent pas trop. Dans les entreprises, ils ne seront pas utiles puisqu’on pratiquera « la démocratie directe » et dans les lycées le droit de grève pourrait être interdit. Les patrons étaient aux anges.
Laissons le mot de la fin à un autre invité de marque, Daniel COHN-BENDIT , qui résume bien la pensée de Nicolas : « le vrai problème de