Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 17:00

Le MEDEF tenait, cette semaine, son université d’été. L’invité d’honneur en était Nicolas SARKOZY. La patronne des patrons, Laurence PARISOT, l’accueillait en ces termes : « Nicolas, nous étions à Sciences-Po ensemble. Tu es un fidèle de notre université d’été ». A l’évidence, nous étions entre gens se connaissant bien et appartenant au même monde. Nicolas n’a pas déçu son auditoire, notamment lorsqu’il a évoqué le sort qu’il souhaite réserver aux syndicats et au droit de grève. Voilà ce que cela donne dans le texte : « Le problème de la France , ce n’est pas d’avoir des syndicats trop puissants mais au contraire pas assez puissants… (NDLR : jusqu’à présent, je suis d’accord)… car quand on est petit, on a tendance à faire la politique de ceux qui sont les plus durs et les plus sectaires ». Autrement dit, selon Nicolas, un syndicat est d’autant plus puissant qu’il revendique le moins possible.

Mais Nicolas est allé plus loin : « Je souhaite que, par la loi, et ce sera une de mes propositions, lorsqu’il y a un conflit et une grève dans une entreprise, dans une université ou dans une administration, on organise dans les huit jours un vote à bulletin secret pour en finir avec la dictature de certaines minorités… vous avez noté que je n’ai pas évoqué les lycées parce qu’il faut dire que le droit de grève, dans les lycées, c’est quelque chose que je considère comme pas tout à fait normal ». Résumons la pensée de Nicolas : Il est pour des syndicats puissants mais qui ne revendiquent pas trop. Dans les entreprises, ils ne seront pas utiles puisqu’on pratiquera « la démocratie directe » et dans les lycées le droit de grève pourrait être interdit. Les patrons étaient aux anges.

Laissons le mot de la fin à un autre invité de marque, Daniel COHN-BENDIT , qui résume bien la pensée de Nicolas : « le vrai problème de la France , c’est toujours le gaullo-communisme », c’est-à-dire, pour être mieux compris, ce modèle social mis en place à la Libération , qui établit un compromis entre le capital et le travail, qui instaure un secteur public répondant aux besoins les plus essentiels de la population et qui  édicte les règles de redistribution des richesses imposées au capital. Depuis cette université d’été, en tout cas, nous comprenons un peu mieux ce que Nicolas veut dire lorsqu’il prononce le mot « RUPTURE ». C’est le capital à la barre avec lui comme capitaine et des salariés réduits à la docilité et au silence.

 

 

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2006 5 28 /07 /juillet /2006 14:39

Le Trésor Public, dans un projet de réorganisation interne, envisage de centraliser ses services à Compiègne. Cette mesure s’accompagnerait, à terme, de la suppression de la Trésorerie de Margny-lès-Compiègne.

Les maires des 13 communes concernées, réunis le 6 juillet dernier, ont fait connaître leur opposition à ce projet.

Les populations sont très attachées au service de proximité. Ces derniers permettent d’entretenir des liens plus directs, plus conviviaux, plus humains, moins administratifs. Lorsqu’il s’agit de services fiscaux, ces qualités sont essentielles.

Par ailleurs, personne n’est dupe. Si la perception de Margny ferme, d’autres suivront dans le cadre d’une réorganisation générale du Trésor Public et d’une diminution drastique des postes de fonctionnaires, comme il en est prévu, de manière massive, dans la future loi de finances pour 2007.

En 2000, en ma qualité de député de la circonscription de Compiègne Nord, j’étais intervenu après du gouvernement de l’époque et l’avais convaincu de ne pas liquider les perceptions de Lassigny, Ribécourt Dreslincourt, Ressons sur Matz et Margny-lès-Compiègne. Il s’agissait alors de ramener le nombre des trésoreries de 47 à 8 dans notre département. J’avais alors été entendu.

La disposition relative à Margny-lès-Compiègne risque fort d’être le début d’une série. Nous savons, par ailleurs, qu’un projet existe concernant Ribécourt Dreslincourt. J’étais intervenu, à ce sujet, durant l’été 2004.

Il m’avait été alors répondu que rien ne serait décidé sans concertation avec les élus. En l’occurrence, pour Margny-lès-Compiègne, ils ont manifesté un clair refus. Je souhaite donc qu’ils soient entendus.

C’est ce que je viens de demander, dans un courrier, au Préfet de l’Oise.

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2006 5 28 /07 /juillet /2006 14:37

La direction de la Poste a annoncé la fermeture du bureau de Gournay-sur-Aronde, dans le canton de Ressons sur Matz. J’ai décidé de m’associer à la protestation du Maire et de son Conseil Municipal en m’adressant au directeur du groupement postal de Compiègne.

Ainsi la mise en cause de la présence postale en milieu rural se poursuit-elle inexorablement et insidieusement, conformément au contrat de plan conclu entre l’Etat et la Poste pour la période 2003 - 2007 et au processus de libéralisation du marché postal en 2009 prévu par les directives européennes.

En 2004, il était apparu que 107 bureaux devaient être promis à une réorganisation, dont 15 dans la circonscription de Compiègne Noyon.

Pour parvenir à cet objectif, plusieurs moyens sont utilisés :

- La réduction des horaires d’ouverture. Ce fut le cas à Beaulieu les Fontaines, Elincourt Ste Marguerite, Thiescourt pour le canton de Lassigny – à Carlepont, Machemont pour le canton de Ribécourt – à Cuvilly pour le canton de Ressons sur Matz – à Cuts pour le canton de Noyon.

- La suppression de services et des moyens correspondants, qui consistent, par exemple, au retrait du receveur, du conseiller financier ou des facteurs. Ainsi le bureau se trouve-t-il déclassé, passant de bureau principal en bureau de proximité jusqu’à l’agence postale communale ou le point poste transféré dans un commerce local.

De cette manière, l’offre s’en trouve diminuée, la demande régresse en conséquence, car les usagers prennent leurs habitudes ailleurs, ce qui conduit la direction de La Poste à déclasser le bureau jusqu’à sa fermeture.

Le Conseil Municipal de Gournay-sur-Aronde met en avant la nécessité de développer les services de proximité, si nous voulons que nos communes rurales continuent de vivre.

La Poste se plait à répéter qu’aucune décision n’est prise sans concertation avec les élus et les populations. En l’occurrence, ceux de Gournay-sur-Aronde sont très clairs : ils disent NON à la fermeture et font des propositions d’adaptation des horaires correspondant mieux aux besoins des usagers.

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2006 5 28 /07 /juillet /2006 14:35

Je m’étais adressé, le 30 juin dernier, à M. Dominique BUSSEREAU, Ministre de l’agriculture et de la pêche, pour lui demander l’engagement de l’Etat auprès des salariés de YOPLAIT à Ressons sur Matz, du Conseil Régional de Picardie et du Conseil Général de l’Oise afin d’obtenir l’abandon du projet de fermeture du site de l’Oise.

Il vient de m’adresser une réponse. Nous y apprenons, malheureusement, que le gouvernement, son ministère, ainsi que celui de l’emploi, sont engagés dans la gestion de la cessation d’activités de la laiterie.

Il nous précise, en outre, que c’est également dans cet esprit qu’il a reçu une délégation d’élus conduite par le député UMP de la circonscription porteuse de la même démarche.

Ce n’est évidemment pas le combat engagé par les salariés qui viennent, par ailleurs, d’obtenir l’annulation de la procédure engagée par la direction pour délit d’entrave. Ce qui est à l’ordre du jour, c’est l’action pour le maintien de l’activité dont la cessation n’a aucune justification économique.

Il est d’ailleurs assez savoureux de lire, dans la presse, que M. GONNOT se satisfait de la décision du tribunal, du temps que cela donne pour convaincre SODIAAL et YOPLAIT de ne pas fermer l’établissement, alors qu’il a adopté une attitude exactement inverse lors de sa rencontre du 11 juillet dernier auprès du Ministre. Bel et nouvel exemple de duplicité.

Il est, par ailleurs étrange, que M. SANGUINETTE, qui appartient à la majorité départementale, est cru bon d’emboîter le même pas, en opposition avec le soutien indéfectible du Conseil Général de l’Oise aux salariés de YOPLAIT.

J’ai adressé un nouveau courrier au Ministre, le 13 juillet dernier, pour lui demander quelles sont les démarches qu’il entend engager afin d’empêcher la fermeture du site de Ressons sur Matz. C’est ce que lui demandent les salariés et la population.

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2006 5 21 /07 /juillet /2006 16:47

La gestion de la ville de Thourotte vient de faire l’objet d’un examen de la Chambre Régionale des Comptes. Celle-ci relève que le bilan financier est bon, la capacité d’épargne brute et nette satisfaisante, l’endettement faible. Il est mis en évidence, par ailleurs, la richesse et la diversité des services offerts à la population, bien au-delà de ce que propose habituellement une ville équivalente (5412 habitants).

Thourotte dispose, en effet, d’équipements, tels qu’une restauration scolaire, un cinéma, une école de musique, des sites sportifs dont une piscine, une crèche, une résidence pour personnes âgées et  prochainement une maison de retraite médicalisée, un centre social, une plage en juillet, une bibliothèque, bientôt une médiathèque.

Seul reproche qui nous est adressé : nous serions trop généreux avec nos salariés. Solution pour remédier à cette situation : le surclassement de Thourotte dans la catégorie des communes de 10.000 à 20.000 habitants. Pour ma part, j’ai toujours considéré que la qualité du service public dépendait de la motivation et de l’engagement des agents, qui le compose, et qu’une rémunération correspondante doit leur être attribuée.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2006 5 21 /07 /juillet /2006 16:21

Après avoir reçu les représentants du personnel, je viens d’interpeller, par courrier, le Ministre délégué à l’industrie. Je lui rappelle l’OPA lancée par Alcan sur Péchiney, à l’été 2003. Depuis cette date, le n° 2 mondial de l’aluminium organise le dépeçage de l’ancien groupe français. Des sites sont fermés, d’autres sont vendus à des entreprises étrangères. C’est le cas du site de Compiègne.

Le gouvernement, s’il en a la volonté politique, dispose d’un certain nombre de moyens pour s’opposer à cette liquidation de notre patrimoine. En premier lieu, l’autorité des marchés financiers (AMF) a mis en évidence que l’OPA avait été précédée d’un délit d’initiés, puisque, peu de temps avant l’opération, quelques 11 millions de titres avaient été échangés et plus de 5 millions d’€ de plus-values empochés à partir de paradis fiscaux. Ces éléments sont de nature à rendre nulle l’OPA.

En second lieu, Alcan se trouve à présent en situation de quasi monopole en Europe, ce qui est contraire au principe de libre concurrence au sein de l’Union Européenne. Cette dernière se saurait se contenter de la vente d’actifs par le canadien, d’autant qu’il en résulte, après cessions, une activité industrielle résiduelle et aléatoire qui ne fait que conforter Alcan.

Enfin, en réponse à plusieurs parlementaires, le Ministre de l’industrie avait eu l’occasion de préciser qu’Alcan avait pris des engagements en matière de maintien de capacité de recherche et de production industrielle d’aluminium sur le territoire national. Nous voyons qu’il n’en est rien.

Je propose donc au Ministre d’utiliser ces différents arguments pour obtenir un moratoire de toutes les restructurations en cours, tant que l’ensemble de ces points n’auront pas été résolus, s’ils peuvent l’être.

 

 

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2006 4 13 /07 /juillet /2006 16:13

Depuis 2003, date à laquelle le groupe canadien Alcan a absorbé le français Péchiney, nous avions des craintes pour l’usine Affimet de Compiègne. La décision vient de tomber : Alcan vend le site compiégnois à l’anglais Recovco. Sur les 224 salariés seuls 85 conserveraient leur poste. Je m’étais concerté avec les représentants du personnel, lors d’une 1ère réunion le 15 avril 2005. Depuis cette date, j’ai suivi avec eux l’évolution de la situation.

Je vais donc les recevoir à nouveau pour organiser la riposte. Alcan avait pris des engagements pour le maintien de la fabrication de l’aluminium sur le territoire français et des sites industriels correspondants. Interrogé à plusieurs reprises, le Ministre délégué à l’industrie avait précisé que l’Etat veillerait au respect de ces engagements.

En définitive, il n’en est rien. De même, toutes les interrogations sur les conditions de l’OPA d’Alcan sur Péchiney restent entières et le groupe des députés communistes et républicains a demandé une commission d’enquête parlementaire.

Je ne vais donc pas manquer d’interpeller le gouvernement à ce sujet, en même temps que nous allons mobiliser tous les moyens à notre disposition au niveau de la Région et du Département pour défendre Affimet et ses salariés.

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2006 4 13 /07 /juillet /2006 16:12

J’ai demandé, le 30 juin dernier, une audience, en compagnie des représentants des salariés de l’entreprise Yoplait de Ressons sur Matz, au Ministre de l’agriculture et de la pêche. A ce jour, je n’ai obtenu aucune réponse. En revanche, le 11 juillet dernier, le député UMP de la circonscription a été reçu avec des élus locaux. Il en ressort que le gouvernement veillerait à la mise en œuvre rigoureuse du plan social et à des mesures de réindustrialisation du site. Autant dire que l’entrevue n’a servi à rien, puisque ces mesures-là sont imposées par la loi, en cas de fermeture d’établissement. En outre, l’Etat promet que la collecte du lait auprès des producteurs se poursuivra. La belle affaire, puisqu’il s’agit d’une disposition de la politique agricole commune.

Si j’ai demandé un rendez-vous au Ministre ce n’est évidemment pas pour enterrer le site de Ressons, comme viennent de le faire ces élus. Rien ne justifie économiquement la liquidation de la laiterie. C’est pourquoi les salariés, avec le soutien du Conseil Régional de Picardie et du Conseil Général de l'Oise, agissent pour imposer son maintien et son développement. Je viens donc de m’adresser une nouvelle fois au Ministre pour lui demander un entretien avec deux questions à la clé : " quelles sont les démarches que le gouvernement entend engager notamment auprès de Yoplait et de Sodiaal, afin d’empêcher la fermeture de l’établissement ? L’Etat est-il prêt à accompagner l’action menée par les salariés, la Région et le Département ? "

Les fossoyeurs de Yoplait sont désormais priés de s’abstenir de toute intervention intempestive.

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2006 5 07 /07 /juillet /2006 16:49

En compagnie d’Yves ROME, Président du Conseil général de l’Oise, et de Jean-Claude PATRON, Président de la Mutuelle Interprofessionnelle de Chantereine, j’ai posé, le 1er juillet dernier, la 1ère pierre du nouvel Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes, « Le Jardin des Deux Vallées », à Thourotte.

Ce nouvel équipement sera inauguré en septembre 2007. Il comptera 86 lits avec une unité de vie pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

Yves ROME a précisé que ce dossier avait été porté par la nouvelle majorité départementale quand celle de M. MANCEL l’avait délibérément ignoré. Pour ma part, j’ai rappelé que cette structure appartenait à mon projet pour le Nord Compiégnois, en direction des personnes âgées.

Un double défit est à relever : l’accueil de nos aînés dépendants, dont le nombre s’accroîtra avec l’allongement de l’espérance de vie, et le développement de l’aide et des soins à domicile à l’image de ce que j’ai obtenu en 2002, avec l’extension des services de l’ABEJ à tout le canton de Ribécourt et à Janville.

Mon ambition est que ces services soient disponibles dans les six cantons de la circonscription, afin que nos anciens puissent demeurer chez eux le plus longtemps possible.

 

 

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2006 5 07 /07 /juillet /2006 16:47

Du 04 au 30 juillet, pour la quatrième année consécutive, Thourotte offre aux jeunes et aux moins jeunes une plage, des animations et des jeux d’eau. Nous tenons beaucoup à cette initiative car nous pensons d’abord à tous ceux qui ne partent pas en vacances, le plus souvent faute de moyens financiers.

Une nombre de villes de plus en plus grand propose ce même type de service. En Picardie, c’est le cas, à Beauvais et à Saint Quentin. Dans la circonscription, Lassigny a pris la suite de Thourotte.

Un quotidien régional s’étonnait, cette semaine, que Compiègne soit délibérément à la traîne. « Trop coûteux et trop éphémère » a déclaré le sénateur maire. Il faut pourtant bien constater, comme le font remarquer les jeunes compiégnois, que peu de choses leur sont offertes, l’été, dans la cité impériale.

Messieurs MARINI et GONNOT ne doivent pas savoir que tous ne pratiquent pas le golf, ni ne disposent de résidence de vacances en Corse ou ailleurs.

En 2006, pour Thourotte, cette plage est aussi une manière de fêter le Front Populaire, 1936, et les congés payés. A Compiègne, il en va politiquement autrement.

Alors Thourotte plage ou Compiègne désert ?

 

 

Partager cet article
Repost0