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6 octobre 2006 5 06 /10 /octobre /2006 15:55

Mais sur quelle planète vit donc le député GONNOT ? il vient d’adresser à 382 internautes une lettre dont le titre à lui seul est édifiant : " nous gagnons la bataille de l’emploi ".

Dans " sa " circonscription, les noms suivants lui disent-ils quelque chose : Jacob Delafon, Yoplait, Colgate Palmolive, Affimet, Lajous… soit environ 1.000 postes de travail sacrifiés à travers des délocalisations, des fermetures de sites, des fusions de groupe… Est-il décent, dans ces conditions, de nous servir le discours officiel sur le prétendu chômage qui baisse, alors que nous savons parfaitement les tripatouillages auxquels se livre le gouvernement pour obtenir la diminution des statistiques (voir plusieurs articles sur ce blog) ?

Si le député GONNOT est à ce point éloigné des réalités et préfère la lune à la terre, qu’il y reste !

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29 septembre 2006 5 29 /09 /septembre /2006 15:41

L’Assemblée Nationale a achevé, le 28 septembre dernier, le débat sur le projet de loi de privatisation de GDF. Le vote solennel se déroulera le 3 octobre prochain, avant que la discussion ne s’engage au Sénat. L’attitude des députés de l’UMP sera à observer de près.

Un premier signe ne trompe pas. Lors du vote de l’article 10, intervenu le 27 septembre, et qui consacre la privatisation, seuls 91 députés UMP se sont prononcés favorablement, sur un groupe qui compte 365 parlementaires. La plupart avait donc déserté, préférant l’absence au reniement sarkozien. Les députés du PCF, du PS et de l’UDF ont voté contre.

C’est vrai qu’il n’est pas aisé, sous le regard des électeurs et à quelques mois des législatives, de devoir manger son chapeau, surtout quand celui-ci a atteint la taille d’un sombrero. S’ajoute à cela le fait que les récalcitrants avaient été priés de se taire au cours du débat. Prochaine étape : le vote de la loi dans son intégralité. Combien seront-ils en séance ? Et qui seront-ils ?

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29 septembre 2006 5 29 /09 /septembre /2006 15:39

Le 19 mai 2004, Nicolas SARKOZY, alors Ministre de l’Economie et des Finances, présentait devant l’Assemblée Nationale le projet de loi réformant le statut d’EDF – GDF. Il déclarait alors : " Compte tenu de l’importance de ces deux entreprises pour la mise en œuvre de la politique énergétique de la France, Gaz de France et Electricité de France, de surcroît en raison de la forte composante nucléaire de son parc de production, ne seront pas privatisés. Elles resteront des entreprises publiques majoritairement détenues par l’Etat, qui continuera à définir, en liaison avec les entreprises lors orientations stratégiques."

Aujourd’hui, le même Nicolas SARKOZY soutient le projet de loi qui privatise GDF et réduit la part de l’Etat à 34%. Les Français ne manqueront pas de s’interroger : comment faire confiance à quelqu’un qui, en si peu de temps, passe de l’engagement au reniement ? Est-il bien raisonnable d’envisager de faire de cette personnalité un Président de la République pour la France ?

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29 septembre 2006 5 29 /09 /septembre /2006 15:37

Nicolas est très fier. Il a pu serrer la main du président américain Georges Bush. A l’occasion de son déplacement aux Etats-Unis, pour la commémoration du 11 septembre, le Ministre de l’Intérieur a confirmé " l’inflexion " qu’il entendait donnée au positionnement français sur la scène internationale, s’il devait prendre les rênes du pays en 2007.

Il a dénoncé "l’arrogance française " et s’est démarqué de la position de la France, au moment de la guerre en Irak en affirmant " qu’il n’est pas convenable de chercher à mettre ses alliés dans l’embarras ". Est-ce à dire que si Nicolas avait été à l’Elysée lors du déclenchement de la guerre en Irak, il se serait aligné sur Georges Bush et aurait envoyé les soldats français à Bagdad ?

 Nous savions déjà que la " rupture " chère à Nicolas consistait à détruire le modèle social français et toutes les avancées du Front Populaire et de la Libération. Nous savons à présent que la même " rupture " s’accompagne d’un alignement sur la stratégie guerrière de l’administration Bush avec tous les dangers que cette dernière fait peser sur la paix dans le monde.

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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 17:52

J’ai obtenu que le Conseil Général fasse de l’entretien, de la sécurisation et de la modernisation du réseau routier départemental une priorité. Nous comptons 3.800 km de voies. En 2006, près de 56 millions d’€ auront été consacrés aux programmes routiers, soit une augmentation de 20% par rapport à 2005. Et pour la première fois, les crédits auront été consommés dans leur intégralité. Ce poste est désormais le 2ème dans le budget du département après l’action sanitaire et sociale.

En outre, l’Etat vient de nous transférer 256 km de routes nationales. Le coût de leur remise en état est évalué à 75 millions d’€, alors que l’Etat ne nous transfère que 3 millions d’€ par an. C’est dire l’effort qu’il nous faudra consentir. 

En complément de l’entretien et de la sécurisation des voies existantes, nous sommes engagés dans la réalisation de déviations, qui permettront de fluidifier les trafics en milieu urbain. Dix de ces projets sont actuellement à l’étude.

Dans le canton de Compiègne Nord, nous livrerons, à la fin de cette année ou, au plus tard, au tout début de 2007, la déviation de Choisy au Bac tant attendue et depuis si longtemps par les élus et la population. J’avais décidé d’en faire la priorité de cette année 2006.

La politique départementale en matière de routes a radicalement changé. Nous avons décidé de faire de ce secteur l’une des toutes premières priorités. Pour leur permettre d’en juger, je vais adresser aux Maires, un bilan des travaux pour 2006.

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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 17:51

Il aura suffi d’une lettre du Préfet de Seine St Denis à Nicolas Sarkozy, stigmatisant le laxisme des magistrats du Tribunal de Bobigny, pour que le Ministre de l’Intérieur se déchaîne contre les magistrats. Tout serait de leur faute et leur attitude ruinerait les efforts déployés par le Ministre de l’Intérieur. Les chiffres livrés par le Préfet attestent d’une augmentation sensible d’une délinquance violente, preuve que l’action de Nicolas Sarkozy n’a pas les résultats escomptés, contrairement aux statistiques triomphantes. Dans l’Oise, les vols à main armée ont augmenté de 43.5% et les violences physiques de 9.71%.

L’astuce consiste donc à faire peser la responsabilité sur la justice. Il n’est que de considérer les peines, auxquelles sont condamnés les délinquants au Tribunal de Compiègne, pour s’apercevoir que le laxisme n’est pas vraiment de mise. En outre, la prison prônée comme arme suprême par le Ministre de l’Intérieur est loin d’être le remède le plus efficace. Certes, la société se trouve protégée lorsque le délinquant est sous les verrous, mais s’il entre à la maison d’arrêt petit délinquant, il en sort souvent grand délinquant, portant sa peine de prison comme une médaille.

La dimension répressive du traitement de la délinquance des jeunes est évidemment nécessaire, mais la priorité doit être donnée à des dispositions éducatives, si nous voulons enfin donner des repères à ces jeunes, quand la prison ne leur permet, en revanche, que de les conforter dans leur dérive. Mais Nicolas s’en moque. Son objectif, c’est la course électorale, quand bien même il faut courir après Le Pen pour le rattraper.

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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 17:50

Ce qui était redouté se vérifie : la fusion entre Gaz de France et Suez aboutira bel et bien à un démantèlement du système gazier national. Les deux groupes ont, en effet, répondu à la lettre de griefs de la Commission Européenne, déjà évoquée dans ces colonnes.

Les solutions visant à résoudre les problèmes de concurrence engendrés, selon Bruxelles, par la fusion consisteront en d’importantes cessions de contrats d’approvisionnement et en abandon progressif du contrôle total des infrastructures gazières. Au total, GDF et Suez suggèrent d’abandonner 16% des contrats d’approvisionnements cumulés des deux groupes ou 21% des contrats détenus uniquement par GDF.

Par ailleurs, si, dans un premier temps, le nouveau groupe, issu de la fusion, restera détenteur à 100% des infrastructures, il n’en conservera, à terme, plus que 50%. En effet, l’extension des capacités gazières (terminaux méthaniers) sera accompagnée d’une filialisation de l’activité, afin de mettre à disposition des concurrents des capacités de déchargements dans la perspective de l’ouverture totale du marché en 2007.

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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 17:49

Le congrès des HLM vient de se dérouler à Bordeaux. De nombreux intervenants ont insisté sur la réalité de plus en plus dramatique de la crise du logement, en contradiction avec l’autosatisfaction de Jean-Louis BORLOO, Ministre de la Cohésion Sociale.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon la note de conjoncture de la direction générale de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction, la baisse du nombre de logements sociaux ayant reçu un financement ferme de l’Etat serait de 46%, du jamais vu ces trois dernières années. Tous les types de logement sont concernés. Les PLA 1, pour les plus modestes, enregistrent le plus fort recul : - 61%. Au 15 septembre, seuls 11254 logements sont d’ores et déjà financés contre 25099 en 2003.

Nous sommes loin des 120.000 logements sociaux qu’il faudrait construire pour répondre aux besoins des familles, comme l’a déclaré Michel DELEBARRE, président du mouvement HLM.

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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 17:47

Le député Gonnot est malchanceux. Il soutient, sans réserve, un gouvernement qui, chaque jour, se félicite d’une prétendue baisse du chômage. Mais dans " sa " circonscription, les licenciements, plans sociaux, délocalisations tombent de partout : Colgate, Yoplait, Affimet, Lajous, Jacob Delafon…

Il a donc trouvé l’arme secrète. Il vient d’annoncer son ambition de mettre en place un observatoire de l’emploi. Mais que veut-il donc observer ? L’ampleur des dégâts d’une politique qui, depuis 2002, ne cesse de favoriser, notamment pour les grands groupes industriels, la possibilité de supprimer des emplois. L’une des toutes premières réformes de la droite, dès 2002, aura consisté à supprimer, dans la loi de modernisation sociale, ce qui pouvait permettre aux salariés de mieux se défendre. 

Depuis 4 ans, le député Gonnot observe, depuis Paris, car il avait disparu de la circonscription, immédiatement après son élection. Aujourd’hui, il se propose d’observer d’un peu plus près, car les élections approchent. Il faut donc bien faire semblant de faire quelque chose. Mais ce dont nous avons besoin, ce ne sont pas d’observateurs, mais d’acteurs, qui aux côtés des salariés et de la population, se donnent les moyens de résister à la voracité des actionnaires, qui font et défont l’emploi pour augmenter leurs rémunérations.

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15 septembre 2006 5 15 /09 /septembre /2006 16:42

L’Assemblée Nationale examine depuis le 7 septembre le projet de loi de privatisation de Gaz de France. La combativité de l’opposition permet peu à peu de lever le voile sur la réalité des objectifs poursuivis et sur leurs conséquences.

A la Libération, le Général de GAULLE et le ministre communiste de la production industrielle Marcel PAUL décidaient de nationaliser le gaz et l’électricité. Au moment où il s’agissait de reconstruire la France, ils considéraient que la Nation devait avoir la maîtrise de son énergie et échapper, à cette fin, aux lois du marché. Ainsi il n’y avait pas d’actionnaire à rémunérer. Le gaz et l’électricité pouvaient être fournis aux Français, à prix coûtant, c’est-à-dire au prix d’achat complété des provisions nécessaires à l’entretien du réseau et à sa modernisation. Le caractère public de GDF offrait, par ailleurs, une garantie de stabilité aux pays producteurs et permettait donc de négocier des contrats de longue durée à des prix bas. Enfin, la population se voyait approvisionnée au même tarif sur tout le territoire national.

Ce dispositif a commencé d’être mis en cause à partir de 2000, avec les directives européennes imposant l’ouverture à la concurrence, d’abord pour les grandes entreprises et, à terme, également pour les particuliers. Est venue s’ajouter l’ouverture du capital d’EDF et de GDF. Ainsi depuis 2004, le gaz a-t-il augmenté de 23%. Il faut déjà rémunérer les actionnaires. La concurrence instaure une jungle des marchés et la flambée du pétrole n’arrange rien, dès lors que l’évolution du prix du gaz lui est indexée. Il est donc clair que la privatisation de GDF entraînera une envolée des tarifs du gaz. GDF vient d’annoncer un bénéfice semestriel record de 1,7 milliards d’€, en hausse de 44%. Ce résultat a été obtenu par l’augmentation des prix sur le dos des usagers et pour préparer la fusion avec Suez, dont il va falloir combler les dettes, et en vue de payer grassement les actionnaires.

Si nous voulons résister à la mondialisation capitaliste, il conviendrait à l’inverse de se doter d’un pôle public de l’énergie regroupant EDF et GDF. Telle est la condition pour maîtriser notre énergie, notre développement, notre indépendance et permettre à chaque famille en France d’être égale devant l’accès au gaz et à l’électricité.

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