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3 novembre 2006 5 03 /11 /novembre /2006 12:04

A l’approche des échéances électorales nationales, la question du 3ème aéroport international ressurgit. Les riverains de Roissy y voient l’occasion de mettre sous pression les candidats afin que leurs aspirations à plus de tranquillité sonore soit enfin entendue. Quadrature du cercle pour les dits candidats qui ne veulent se fâcher avec personne. Il faut dire oui à ceux qui veulent un 3ème aéroport et ne pas dire non à ceux qui, en Picardie, ne veulent pas en entendre parler.

C’est aussi le moyen pour un certain Gonnot de sortir de sa boîte dans laquelle il dort depuis quatre ans. Il est, en effet, l’auteur d’un rapport sur le sujet et de préconisations dont le gouvernement s’est empressé de ne tenir aucun compte. Ainsi prône-t-il notamment le délestage du trafic vers des aéroports de province. Il reste que la France n’est pas un état fédéral et qu’il est difficile d’échapper à la demande des voyageurs - hommes d’affaires ou touristes - de pouvoir gagner Paris dans les meilleurs délais.

Nous savons, par ailleurs, que la croissance du transport aérien est appelé à croître dans d’importantes proportions au cours des prochaines années. Il faudra donc bien faire face et, sans doute, la question d’un 3ème aéroport grandira encore. Evidemment, nous ne pouvons envisager de l’implanter n’importe où. Les nuisances sur l’environnement doivent être au maximum contenues. Il n’est pas possible d’ignorer l’impact économique sur la région d’accueil. La Picardie en aurait bien besoin. Songeons aux milliers d’emplois sur la plate forme de Roissy. Il est des débats auxquels nous n’échapperons pas. Et ceux-là ne peuvent supporter la démagogie électorale. La différence entre un politicien et un homme d’Etat, c’est que le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération. N’est-ce pas M. Gonnot !

 

 

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