J’ai visité, le 10 janvier dernier, le haras national de Compiègne. J’y ai rencontré la direction et le personnel de cet établissement, qui appartient au patrimoine de la cité impériale puisque fondé par Louis XV en 1738.
Ce fut l’occasion d’évoquer la richesse de cette activité du cheval dans l’Oise, dont Chantilly et Compiègne sont les fleurons. Nous comptons dans notre département 319 élevages et 186 établissements équestres. La Picardie est la 1ère région française en nombre de licenciés (14,6 licenciés/1000 habitants).
Nous avons évoqué l’avenir des haras nationaux dont les compétences tendent à être transférées vers le privé (éleveurs, vétérinaires…) mais qui ont un rôle essentiel à jouer dans le développement de la filière. C’est particulièrement vrai pour le Nord-Pas de Calais – Picardie, sur lesquels rayonne le haras de Compiègne.
A l’issue de cette rencontre, j’ai interpellé le ministre de l’économie et des finances sur le taux de TVA appliqué aux activités équestres et le ministre de l’agriculture sur la cession au privé de l’identification des chevaux.
Je prendrai d’autres initiatives prochainement sur l’avenir du haras national de Compiègne.
