Après sa défaite à l’élection présidentielle, l’UMP est un peu à court d’arguments.
Aussi, en désespoir de cause appelle-t-elle donc les électeurs à voter pour elle et à lui donner une majorité à l’Assemblée nationale au nom de l’équilibre des pouvoirs. Pourtant que n’a-t-elle dénoncé jadis la cohabitation et appelé, en 2007, à donner une majorité à Nicolas Sarkozy.
Si elle devait gagner les législatives –ce qui est fort improbable– il est clair que François Hollande serait dans l’impossibilité d’agir et otage d’une majorité de droite, qui s’appliquerait à saboter toute tentative de changement et à poursuivre la politique catastrophique de Nicolas Sarkozy.
M. Gonnot emboîte, bien évidemment, le pas et nous sert la même soupe. Il a la mémoire courte, le député fantôme. A moins que l’on reconnaisse un authentique politicien à sa capacité à varier selon les évènements et à servir d’abord sa carrière.
Ainsi voilà ce que M. Gonnot titrait dans son journal de campagne en 2002, après la victoire de Jacques Chirac :
Puis voilà ce qu’il écrivait dans sa propagande électorale en 2007, après la victoire de Nicolas Sarkozy :
Merci à lui car c’est pour ces deux raisons évoquées à cinq ans d’intervalle qu’il faut donner à la gauche une large majorité pour gouverner et des députés qui ne soient pas des petites soldats soumis comme lui entre 2007 et 2012 mais résolus à œuvrer à ce que les engagements soient tenus.
M. Gonnot a l’avenir d’une feuille morte.