Je me suis rendu, mardi, chez Goux à Coudun pour rencontrer les salariés. Le Tribunal de commerce de Dieppe a prononcé la liquidation de l’entreprise et donc le licenciement du personnel, soit 65 personnes. L’annonce a été brutale et les offres qui leur sont faites relèvent du service minimum.
J’ai pris contact avec le Président du Conseil Régional, qui a compétence en matière de développement économique, afin qu’il mette à la disposition des salariés un avocat et que s’engagent des démarches pour trouver des perspectives de reprise de l’activité. J’ai obtenu l’accord de Claude Gewerc.
J’ai donc annoncé ces dispositions aux représentants du personnel que j’ai à nouveau reçus, jeudi, pour une première analyse de la situation économique de l’entreprise.
Celle-ci laisse apparaître un chiffre d’affaires en hausse, des marges bénéficiaires satisfaisantes, un carnet de commandes plein et, en face, des bas salaires, pas d’investissements récents et malgré cela, des créances non honorées. Des éclaircissements sont donc nécessaires car le site apparaît performant et viable.
J’ai également reçu, jeudi, les salariés de France Gras de Compiègne, dont l’entreprise doit également fermer. Elle appartient au groupe Caillaud, qui compte de nombreuses unités en France et semble victime d’une stratégie visant à redistribuer les productions entre les établissements. Le même dispositif que pour Goux a été mis en place, comme je l’ai proposé à mes interlocuteurs. 
Goux France Gras
